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Je suis prof. Désolé.

26 mai 2010

Du pourquoi d'un tel choix.

A la sortie du lycée*, dix-huit ans, mon projet était depuis longtemps connu. Etre prof me semblait être une voie très agréable, la matière dans laquelle j’enseignerai serait fonction des matières avec lesquelles j’accrochais le plus. Petit topo de la situation : 

 

  • Langues. Je n’ai jamais fait d’espagnol ou d’allemand de ma vie, ayant la grande chance d’avoir été biberonnée dès le CE2 avec du néerlandais et ayant un accent catastrophique en anglais, je suis pouvais décemment pas enseigner les langues. Non, vraiment. 
  • Français. Je ne peux pas. J’ai trop de cœur pour demander à des élèves dopés à Star Mag, Playboy ou encore Twilight de lire Camus, Jarry ou Sartre. Pourtant, il est « cool » Sartre. Mais ce n’est pas l’avis de ma sœur de dix-sept ans. 
  • Mathématiques. Principal inconvénient ? Ce sont des maths. Deuxième ? Vous vous imaginez devant une classe surexcitée à coup de testostérone en train de parler de X, de longueur, du point G et du point Q ? Moi pas, je rigolerai autant qu’eux.
  • Sciences. Non, j’en ai mangé sept heures semaine. Résultat ? Mon chat s’appelle Newton, mon feu poisson rouge s’appelait Darwin, et depuis trois ans, quand un enfant me montre un dessin d’arc-en-ciel, je pense : « Sympa son phénomène optique dû à la réfraction de la lumière ! ». En bref, il fallait que cela cesse.  
  • Sport.  Joker. Depuis le jour où je me suis cassé le doigt au baseball – pas avec la batte, en ramassant la balle. -, je milite pour que ce métier soit repris dans ceux « à risques ».  
  • Grec/latin. J’ai donné avec les langues mortes, j’ai étudié les trois. Grec, latin et néerlandais.  Oui, oui, néerlandais. L’eau monte après tout… 


Il me restait donc dans les choix possibles deux matières plutôt cool : histoire et géographie, que j’aimais bien et que je trouvais assez simple à comprendre et à étudier. C’est ainsi que tout a commencé. Pour le meilleur et pour le pire ! 

Avec un titre tel que « Bachelier en sciences humaines » ; les cours que je dois être capable de dispenser sont (majoritairement) les suivants : histoire, géographie, sciences sociales, sciences humaines, actualité. D'où le pompeux surnom de "Prof de culture générale".

* Les aventures se déroulant en Belgique, j’ai "francisé" les termes pour simplifier la lecture. Je n’étais pas réellement dans un lycée, mais un Collège : une école catholique qui couvre la scolarisation de la cinquième à la terminale. Charmant établissement très souple et ouvert aux changements (hm.) mais qui présentait l’avantage d’être l’école la plus proche de chez moi. Non, nous ne récitions pas d’Ave Maria en cas d’infractions. Ils préfèrent nous transformer en moine de copiste en nous demandant un nombre incalculable de copies du règlement intérieur.

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26 mai 2010

Manifeste du prof de poche.

Bienvenue dans ce tout beau (ou pas.), neuf et frais blog !

L'idée n'est plus très récente : j'y pense sérieusement depuis quelques mois déjà. Cependant, je n'aie pas eu l'occasion de mettre mes projets à l'œuvre. Ainsi, je ne vous promet rien sinon quelques moments de détente, des billets à ne jamais prendre au sérieux et de l'humour au 15e degré.


Je ne prétends nullement dépeindre parfaitement la profession que j'exercerais bientôt ! Je ne peux que témoigner du chemin qu'il me reste à parcourir pour porter fièrement le nom d'enseignant. Cependant, une approche d'ex-élève, de compagne de prof et de stagiaire est toujours intéressante. En attendant de pouvoir, moi aussi, tenir le stylo rouge tel une épée menaçante, je me contenterais de témoigner sous le nom de prof' en culotte courte, de prof de poche. 

Merci à ceux qui me suivront !

Pocket Prof

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